La chasse au gaspi commence par des changements d’habitude et d’attitude : Lorsque vous vous brossez les dents, vous rasez, ou nettoyez vos mains, ne laissez pas couler l’eau en continu, mais uniquement aux moments nécessaires.
2. Choisissez la douche plutôt que le bain
Une douche consomme entre 20 et 60 litres d’eau chaude sanitaire ; Un bain équivaut à une consommation d’eau de l’ordre de 120 à 250 litres.
La conclusion s’impose d’elle-même.
3. Installez un mitigeur thermostatique
Vous pouvez économiser 15 % d’eau durant une douche en installant un tel élément.
4. Installez un mousseur sur vos robinets et pommeaux de douche
L’utilisation d’un mousseur réduit le débit d’eau de presque 50 %. Vous pouvez également opter pour un régulateur de pression ou un stop-douche.
5. Récupérez l’eau de rinçage pour arroser vos plantes
Lorsque vous cuisinez, vous pouvez récupérer l’eau utilisée pour votre jardin ou vos plantes d’intérieur.
6. Installez une chasse d’eau à double débit
La chasse d’eau utilise 10 litres tandis qu’en mode économique, elle n’utilisera qu’entre 3 et 6 litres selon les modèles.
7. Lavez intelligemment avec votre lave-linge ou lave-vaisselle
Pour un lave-vaisselle, suivant le classement de l’appareil, la consommation en eau peut varier de 15 litres à 40 litres. Pour un lave-linge, de 60 à 130 litres.
Pensez à bien remplir vos appareils avant utilisation. Une machine pleine plutôt que 2 demi-machines.
Et utilisez bien entendu la touche « éco » de votre appareil.
8. Arrosez votre jardin le soir
En arrosant le soir, vous limitez les pertes d’eau dues à l’évaporation vous faisant ainsi économiser entre 5 et 10 % d’eau. Pensez également à utiliser du matériel d’arrosage économique (« goutte à goutte », micro-asperseurs…).
9. Récupérer et stockez les eaux de pluies
Vous pouvez réutiliser l’eau stockée pour l’arrosage de votre jardin et le nettoyage de votre voiture.
10. Nettoyez votre voiture dans une station de lavage
Un lavage en station peut vous faire économiser près de 2/3 d’eau par rapport à l’utilisation d’un tuyau d’arrosage chez soi.
Les bons gestes
Les déchets solides jetés dans les toilettes obstruent les conduites d’égouts et bloquent les pompes de relèvement. Quand ils arrivent dans la station d’épuration, ils viennent saturer les dégrilleurs les rendant inopérants.
Ces déchets perturbent la bonne épuration des eaux usées. Ils augmentent la fréquence des interventions sur le matériel et provoquent des débordements des réseaux d’assainissement (atteinte à la salubrité publique, pollution…).
Déposez les éléments dans votre poubelle, poubelle jaune ou à la déchetterie.
Les rouleaux de papier toilette
Certaines marques présentent leurs rouleaux de papier toilette comme étant biodégradables et pouvant être jetés sans crainte dans les toilettes. Ces rouleaux se décomposent rapidement au contact de l’eau, mais ne disparaissent jamais tout à fait et viennent encrasser les usines de traitement.
Les lingettes
Les lingettes font partie des déchets solides que l’on trouve le plus souvent dans les réseaux d’assainissement. Les lingettes sont très résistantes et ne se dégradent qu’au bout de plusieurs mois, même lorsqu’elles sont dites « biodégradables ». Une fois prise en charge dans les réseaux d’assainissement, elles rentrent en contact avec des matières favorisant leur agglomération et finissent par colmater les dégrilleurs à l’entrée des stations d’épuration.
Les protections hygiéniques (serviettes, tampons)
Les serviettes et les tampons hygiéniques sont en fibres de coton et ne se dissolvent pas dans l’eau. Ils viennent boucher les canalisations et colmater les équipements d’épuration comme les pompes. Ces produits contiennent des substances toxiques néfastes pour l’environnement : pesticides, dioxines, phtalates.
Les lentilles de contact
Composés de matières plastiques, ces déchets ne sont pas biodégradables, ils obstruent les canalisations et se retrouvent dans les boues d’épuration. Ils représentent un véritable danger pour les animaux qui les ingèrent.
Les préservatifs
Composés de latex, ces déchets ne sont pas biodégradables, ils obstruent les canalisations et se retrouvent dans les boues d’épuration.
La peinture
Elle contient des substances toxiques qui ne peuvent pas s’éliminer par des traitements classiques mais qui risquent de contaminer les micro-organismes nécessaires au bon fonctionnement des stations d’épuration.
