Ă la suite des Ă©pidĂ©mies de cholĂ©ra de 1832, 1849 et 1854, il a Ă©tĂ© prouvĂ© que les eaux usĂ©es jouaient un rĂŽle dĂ©terminant dans la propagation de la maladie, transmise par les vomissements et les diarrhĂ©es, et non par lâair, comme on le croyait Ă lâĂ©poque.
Ces eaux contaminĂ©es affectaient les sources utilisĂ©es par les porteurs dâeau, aggravant une crise sanitaire dĂ©jĂ alarmante. Face Ă cette menace, les autoritĂ©s de lâĂ©poque ont fait de lâhygiĂšne publique une prioritĂ©, en concentrant leurs efforts sur lâaccĂšs Ă lâeau potable et en plaçant lâĂ©vacuation des eaux usĂ©es au centre des politiques de santĂ© publique.
đŹ Aujourdâhui, les eaux usĂ©es restent un outil prĂ©cieux pour la santĂ© publique. Elles sont notamment utilisĂ©es pour dĂ©tecter la prĂ©sence de virus tels que le COVID-19 ou la grippe. Ce suivi Ă©pidĂ©miologique permet de mieux anticiper et gĂ©rer les crises sanitaires actuelles et futures.
Depuis 2020, le SIAM sâengage activement dans la surveillance des virus dans les eaux usĂ©es. PionniĂšre en la matiĂšre, notre station mĂšre a collaborĂ© Ă©troitement avec lâARS pour dĂ©velopper et mettre en Ćuvre cette dĂ©marche essentielle.
đ Les dĂ©fis Ă©voluent, mais lâimportance des infrastructures dâassainissement et de la gestion des eaux usĂ©es reste essentielle, tant pour prĂ©server notre santĂ© que pour protĂ©ger notre environnement.
